Alexandre Callet est sculpteur sur pierre pour des chantiers de restauration du patrimoine (sculpture et ornementation).
Son entreprise est installée à Soignies (Sud Bruxelles) est possède l’agréation de classe 1 pour les catégories D23 (restauration par des artisans) et D24 (restauration de monuments), elle peut être amené à gérer l’ensemble des étapes d’un chantier de sculpture pour des sociétés du bâtiment, lors de marché public, pour des architectes, ou à titre privé.
De plus, Alexandre enseigne les techniques de la sculpture classique dans son atelier de Soignies. Son savoir-faire est aussi accueilli par des institutions publiques, associations, école, ainsi qu’en entreprise. Durant une dizaine d’années, il a parcouru la France afin d’apprendre au fil des chantiers (Cathédrales, Palais, Châteaux…) et de formations diplômantes en sculpture et taille de pierre. En 2015, il obtient une bourse d’étude de la Fondation Roi Baudouin dans la catégorie « Métiers du Patrimoine ».
Au commencement… Alexandre a été attiré par un objet, une forme… Il l’a ramassée. Il l’a dessinée. Il l’a oubliée et retrouvée. Un jour, elle lui donne un déclic. La sculpture vient à lui. « Je me suis perdu dans un cheminement et, parce que je me suis perdu, quelque chose émerge, naît ». Ainsi viennent l’inspiration, la découverte de l’idée, puis, ensuite la quête de ce que cette intuition va apporter comme résonnance. Alors, sur une grande feuille de papier à dessin, il ébauche une carte, comme une carte aux trésors. Certes, il pressent l’objet qu’il va sculpter mais il doit tracer un chemin, faire une enquête afin de savoir, ou en tout cas tenter de mieux cerner, ce qu’elle est. Il y dépose des pièces éparses comme s’il s’agissait d’un puzzle. « Le dessin sert de recherche et d’étude des formes. Les lectures, l’écoute du monde et les rencontres se côtoient, se complètent et s’additionnent en un espace défini. Ce moment d’écriture du plan, de la carte de la sculpture à venir est un bouillonnement d’idées. » Peu à peu, il relie les éléments entre eux. « Et à un moment, tout s’imbrique, se supporte et donne une forme qui va en être la synthèse … La pièce me dépasse … Elle m’impose des choses, comme si elle avait en elle une demande qui ne cesse de se représenter à moi tant que je n’ai pas trouvé la ligne juste qui offrira une résonance digne de ce que je veux communiquer…»
Galerie
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03/2019